Ensuite, il peut y avoir aussi d'autres dispositifs. On travaille ainsi beaucoup sur les labels, et réfléchir à la création d'un label d'excellence pour ce type d'élevage, pourquoi pas ? Cela pourrait être intéressant. Gardons en tête que l'étiquetage environnemental, ce sera la possibilité pour les gens d'être renseignés d'emblée – fort probablement par une couleur ou par une lettre – sur le caractère plutôt bon ou mauvais pour l'environnement du produit alimentaire qu'ils comptent acheter. Il peut certes coexister avec d'autres dispositifs d'information comme le nutri-score ou les AOP, les appellations d'origine protégée, qui permettront de préciser certains éléments. Il n'empêche que l'étiquette doit rester simple.
On m'a interrogée sur l'aide qui sera apportée aux entreprises et aux agriculteurs, notamment les plus petits : c'est une bonne question. Dans le cadre du plan de relance, l'ADEME déploie de nouvelles aides ciblées, destinées aux TPE et PME, pour les aider à mettre en place l'affichage environnemental sur leurs produits, sous la forme de forfaits de subvention de 8 000 euros et d'une aide supplémentaire de 100 euros par référence de produits disposant d'un affichage environnemental.