Une autre question m'a été posée au sujet de l'agriculture de conservation et du label bas-carbone. Promouvoir cette forme d'agriculture est une bonne chose : elle rend en effet des services, notamment en matière de captation de carbone, mais aussi de préservation de la qualité des sols et, d'une manière générale, de la biodiversité. Des méthodologies existent pour mesurer la captation de carbone. Dès lors que la profession démontre que la captation de carbone se fait par ce biais – ce qui, de toute évidence, me semble être le cas – , il n'y a pas d'obstacle à ce que l'agriculture de conservation intègre le label bas-carbone.
Monsieur Herth, pour en revenir à votre amendement, j'y reste défavorable : non seulement, il est satisfait, mais il risque également d'entraîner des incertitudes juridiques qui peuvent desservir la cause que nous soutenons tous.