Il faudrait presque se faire livrer en jet privé pour atteindre un tel niveau !
Vous soulevez néanmoins une question pertinente, celle des transports. L'étiquetage carbone, on l'a dit à de nombreuses reprises, tient compte du transport des produits expédiés depuis l'étranger vers la France. Se pose ensuite la question des achats livrés, par exemple dans un supermarché ou dans un commerce de centre-ville. Or Mme la rapporteure l'a dit : on ne peut pas estimer l'empreinte carbone de la livraison de chaque achat.
Le problème tient davantage au développement des livraisons très rapides, en moins d'une journée, qui désoptimisent les circuits de livraison et finissent par accroître les émissions de gaz à effet de serre. On estime par exemple que la réduction des délais de livraison d'un jour à trois heures entraîne le doublement des émissions de GES.