Cette augmentation de la CSG est un point crucial. Nous l'avons évoquée en première lecture et en commission mixte paritaire, et les sénateurs ont également voulu la supprimer. C'est l'une raisons essentielles de l'opposition du groupe Les Républicains au PLFSS dans sa totalité. S'il y a un point qui nous empêche de l'approuver, c'est bien celui-ci.
Vous augmentez la CSG à compter du début du mois de janvier, mais la baisse des cotisations sociales n'interviendra qu'au mois d'octobre prochain. Vous allez donc faire les poches de toutes les personnes qui subiront l'augmentation de la CSG, pour un montant d'un peu plus de 3 milliards d'euros, pour donner des recettes supplémentaires à l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS) et à l'assurance maladie, et, par cet artifice, à la fin de l'année, le déficit sera non plus de 4 milliards d'euros mais de 800 millions d'euros. Avec cette tuyauterie d'une logique arithmétique, les comptes sociaux confinent à l'insincérité !
En plus, cela a été dit et répété, cette augmentation de la CSG pénalisera plus de huit millions de retraités, de même que les fonctionnaires et d'autres Français – professions libérales, artisans, commerçants, etc. Nos propositions alternatives ayant été rejetées, nous demandons la suppression de cet article.