Monsieur de Courson, vous avez dû manquer certains de nos échanges sur le délai d'expérimentation. Nous l'avons dit à de nombreuses reprises dans cet hémicycle, les cinq ans représentent une durée maximale, et il y aura des étiquetages environnementaux qui seront mis en place avant.
En ce qui concerne la méthodologie, notre méthode est compatible avec les méthodes expérimentées au sein de l'Union européenne, laquelle, ainsi que l'a annoncé récemment la Commission, a pris du retard et ne respectera donc probablement pas le calendrier qu'elle s'était elle-même fixé.
Ensuite, comme il est toujours intéressant de se fonder sur des cas concrets, nous pouvons prendre l'exemple de l'indice de réparabilité, que nous avons mis en place depuis le 1er janvier dernier et qui concerne également les produits importés, par exemple les smartphones. Or, à l'usage, cet indice ne pose pas de problème particulier ; il n'y a pas eu de recours au niveau de l'Union européenne, et les importateurs comme les marques jouent le jeu.
On peut donc jouer à se faire peur et crier avant d'avoir mal, mais tentons déjà d'expérimenter, puis nous verrons ce que ça donne. La nécessité d'informer les consommateurs sur la qualité environnementale d'un produit mérite qu'on mène cette expérimentation.
Je confirme donc que je suis défavorable à ces amendements.