Comme je l'avais expliqué en commission spéciale, il vise à créer un label faible intensité carbone certifiant aux consommateurs que leur achat respecte un certain seuil d'émissions de CO2. Cela permettrait, en amont, que les entreprises placées dans l'obligation de faire valider leur niveau d'émissions tendent à les réduire, et, en aval, d'orienter le choix des consommateurs vers des produits plus responsables. Le label FIC serait, sur le modèle du label agriculture biologique que nous connaissons tous, un outil à la fois reconnaissable, informatif et attractif.
La crise liée à la covid-19 semble intensifier les tendances de consommation durable qui émergent depuis quelques années. En mai 2020, notamment, 69 % des Français interrogés dans le cadre d'une enquête d'OpinionWay citée par FranceAgriMer – l'Établissement national des produits de l'agriculture et de la mer – répondaient qu'il fallait « changer nos modes de consommation pour des produits plus responsables ». Je rappelle que les émissions de CO2 provenant de la production de biens de consommation finale représentent à elles seules 35 % des émissions françaises. Afin de réduire ces émissions tout au long de la chaîne de valeur, je propose cet ajout après l'article 1er.