Lorsqu'ils font leurs achats, les Français se décident en fonction de différents critères : la consommation énergétique, l'empreinte carbone, l'usage de pesticides ou encore la qualité du produit. Toutes ces informations peuvent faire l'objet de plusieurs labels figurant sur un même produit. Ce n'est pas gênant : les Français ont appris à lire, ils sont allés à l'école. Laissez-les choisir.
J'avoue que je ne vous comprends pas. Presque tous les groupes proposent de créer un label qui informerait le consommateur sur l'empreinte carbone d'un produit. S'il y a un label que l'on peut attendre d'une loi sur le climat, c'est bien celui-là ! Certes, cela suppose d'afficher une deuxième information sur le produit, mais ce n'est pas très grave.
L'important est que les Français se disent que grâce à cette loi, ils pourront lire sur un produit les informations liées à son empreinte carbone – calculée en prenant en compte non seulement le fameux dernier kilomètre, mais aussi les 8 000 qui l'ont précédé – et donc faire leurs achats en toute connaissance de cause.