Nous avons déjà salué cet après-midi les propositions formulées par une autre classe. Je suis heureuse de constater que c'est à présent une école du Lot-et-Garonne qui nous soumet des idées.
Les propositions et les idées issues des classes du Parlement des enfants sont intéressantes, car elles nous font tous réfléchir. Elles sont souvent pleines de bon sens ; nous devons y être attentifs et nous en inspirer. C'est d'ailleurs ce que nous avons fait puisque, comme l'a dit Mme la rapporteure, l'affichage environnemental répond en partie aux demandes des élèves. Il prend par exemple en considération la question des transports, dont ils ont raison de souligner l'importance. Une tomate ou une fraise cultivée en France n'a pas du tout le même contenu en carbone que celle produite ailleurs – et si je peux me permettre, elle n'a pas non plus le même goût, elle est en général meilleure !
Cela étant dit, si l'affichage environnemental intègre déjà l'impact lié au transport sur les émissions de gaz à effet de serre, la réglementation actuelle prévoit déjà l'obligation d'afficher le pays d'origine des fruits et légumes, une indication qui donne une idée sur la distance qu'ils ont parcourue.
Si nous allions plus loin en donnant davantage d'informations qui viendraient s'ajouter à l'éco-score déjà prévu, nous nous heurterions à des difficultés d'application, surtout pour les plus petits détaillants, qui devraient procéder à des calculs un peu fastidieux pour déterminer la distance entre le lieu de production et leur lieu de vente. La complexité d'un tel dispositif me semble disproportionnée, étant donné que le consommateur peut accéder à cette information d'une autre manière.
Si cet amendement répond à une très bonne idée, il est en réalité satisfait. Je vous invite donc à le retirer, et émettrai à défaut un avis défavorable – ce qui serait dommage.