Je serai évidemment défavorable à tout amendement visant à supprimer un article du projet de loi, parce que cela reviendrait à réduire ses ambitions. Sur le fond, c'est un choix politique que nous assumons clairement : pour la première fois, nous inscrivons dans le code de l'éducation l'éducation au développement durable, qui doit faire partie des fondamentaux et être dispensée de manière transversale au cours des études de nos jeunes, à l'école primaire comme au collège ou au lycée. Nous sommes également allés plus loin sur la question de l'enseignement supérieur, et je crois que c'est une bonne chose.
Sans rien enlever aux enseignements fondamentaux, le temps est venu pour l'éducation au développement durable de figurer dans le code de l'éducation. Depuis 2017, le ministre de l'éducation nationale a d'ailleurs clairement réaffirmé la place des savoirs fondamentaux – lire, écrire, compter et respecter autrui. Face à la crise sanitaire, nous avons tout fait pour maintenir les écoles ouvertes. Certains ont pu nous le reprocher, mais notre pays s'est distingué à travers le monde par ce choix singulier, qui était le bon et qui nous honore. Au cours des derniers mois, nos enfants ont ainsi pu continuer à aller à l'école pour apprendre et continuer à s'émanciper. Preuve en est que l'école constitue bien une priorité, et nous la réaffirmons en faisant figurer l'éducation au développement durable dans le code de l'éducation.