Vous me permettrez de faire une réponse un peu plus longue qu'à l'accoutumée, puisqu'elle vaudra pour quasiment tous les amendements à l'article 2. Si l'on compile tout ce que les uns et les autres souhaitent ajouter à cet article – autant d'éléments qui, pris isolément, ont pleinement leur sens – , on obtient une rédaction qui ne tient pas et qui nous interroge sur la capacité de nos enseignants à dispenser les formations souhaitées.
Dans cette version consolidée, il faudrait ajouter après l'éducation à l'environnement et au développement durable, l'éducation « à la consommation responsable, équitable » et « à l'alimentation », « aux enjeux liés à la diversité biologique et au changement climatique dans le cadre des limites planétaires », mais aussi parler « des projets éducatifs territoriaux » qui concourent à une éducation permettant aux élèves « d'être sensibilisés au bien-être animal et d'appréhender le rôle des acteurs de la ruralité dans la préservation de l'environnement, mais aussi la protection de la biodiversité et sa nécessaire régulation », et aux « raisons objectives pour lesquelles la France bénéficie d'un mix électrique majoritairement décarboné » ainsi qu'à la réalisation des objectifs du développement durable.
Cette éducation est dispensée « par le biais d'une dotation horaire spécifique », « tout au long de la formation scolaire et du cursus universitaire », « de façon pratique et théorique », « dans le respect du vivant ». Elle portera sur « la sobriété numérique », « la protection de l'environnement et des limites planétaires », « la préservation des ressources ainsi que la santé », « la consommation responsable et la réparation », « les principes de l'économie sociale et solidaire », les responsabilités « d'éco-citoyen au sein d'une société résiliente et solidaire », « selon les spécificités naturelles et géographiques de chaque territoire » afin « de développer le lien physique et émotionnel [des élèves] à la nature ».