Il vise à remplacer les termes « développement durable », qui figurent déjà dans le code de l'éducation comme le président Chassaigne vient de le rappeler, par les termes « bifurcation écologique ». La notion de « développement durable », contrairement à celle de « bifurcation écologique », ne met pas en avant le découplage entre la croissance du PIB et la consommation d'énergie et de ressources.
C'est un peu comme le projet de loi dit climat et résilience. Vous prétendez lutter contre le dérèglement climatique, mais le mot « résilience » montre que vous vous dites déjà que vous n'y changerez rien et qu'il faudra s'habituer à vivre avec.
La notion de bifurcation écologique promeut une écologie de l'utilité plutôt que l'idée de continuer à alimenter des besoins artificiels qui nous conduisent dans l'impasse climatique et environnementale dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui.