Je comprends l'idée, monsieur Prud'homme ; je peux même la trouver intéressante. Il y a la bifurcation et la transition. Cette dernière va dans un sens, la première se développe peut-être autrement… Nous pourrions en discuter pendant des heures. Il reste que le vocable « développement durable » a du sens car nous souhaitons nous « accrocher » aux dix-sept objectifs de développement durable, qui montrent la complexité du développement durable – notion bien plus large que celle d'environnement. En conséquence, je suis défavorable à ces amendements.
Je voudrais également répondre à M. Chassaigne. Oui, le développement durable figure depuis très longtemps dans le code de l'éducation. Simplement, nous donnons aujourd'hui à l'éducation au développement durable une importance inédite en l'inscrivant dans les objectifs du service public de l'éducation, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent. C'est le grand apport de cet article 2.