Je partage votre conviction, monsieur Castellani, monsieur Dufrègne, qu'il faut profiter des richesses locales pour construire des projets qui ouvrent la pensée et la curiosité des élèves. La meilleure éducation à l'environnement et au développement durable est celle qui leur permet de toucher la terre avec leurs doigts, de sentir la nature, de comprendre les choses. Par définition, elle fera l'objet d'une déclinaison locale. On ne peut qu'être favorable à cette approche, qui est d'ailleurs celle par laquelle les enfants apprennent le mieux. Les enseignements qui l'adoptent sont souvent ceux dont ils se souviennent.
Reste que la vocation même de l'éducation à l'environnement et au développement durable est de « penser global ». Il serait donc limitatif de la restreindre aux spécificités naturelles et géographiques des territoires. C'est la raison pour laquelle j'émets un avis défavorable sur ces amendements, bien que j'en comprenne l'esprit et partage l'approche de leurs auteurs.