Deux considérants le motivent.
Le premier est d'ordre général : l'éducation et l'information sont essentielles – je n'ai pas besoin de vous convaincre à ce sujet – pour engager la transformation culturelle planétaire qui a déjà commencé mais qu'il faut approfondir. Il est capital de les encourager ; c'est ainsi que les mesures d'accompagnement diverses et variées que nous prévoyons dans les autres articles – réglementations, aides financières ou taxes – seront mieux comprises.
Le second est plus précis : l'amendement vise à ajouter aux notions de climat et de biodiversité celles de « ressources » et de « santé ». Il s'agit de rédiger la loi de la manière la plus exhaustive mais aussi la plus concise possible. En 1992, des conventions internationales ont consacré les notions de climat et de biodiversité. Depuis lors, les questions environnementales ont connu une maturation globale et leur champ s'est étendu. La santé ayant été intégrée par l'adoption d'un amendement précédent, on peut considérer que la question est réglée. En revanche, il me semble indispensable d'ajouter la question des ressources, de leur épuisement et des conséquences de leur usage en matière de pollution, car elle n'est pas comprise dans les autres notions mentionnées.