Par cet amendement, nous souhaitons intégrer à la formation des élèves un volet sur les éco-gestes individuels et leurs limites dans la lutte contre le réchauffement climatique et la perte de biodiversité. En effet, la réalisation de ces gestes ne représenterait que 20 % de ce que nous devons accomplir pour opérer la nécessaire diminution de notre empreinte carbone.
De plus, les éco-gestes sont associés à un discours de culpabilisation qui nous détourne des actions sérieuses à mener et qui, surtout, évite de pointer les vrais responsables des émissions de gaz à effet de serre et de l'empreinte carbone.
Enfin, le discours relatif aux éco-gestes apparaît bien pratique pour ne pas remettre en cause notre société bâtie sur l'utilisation sans cesse croissante de ressources fossiles, alors que celles-ci sont limitées.
Selon nous, il conviendrait plutôt d'enseigner comment réaliser une mutation profonde des équipements et des pratiques qui sont aujourd'hui au coeur de notre société et de son organisation.