Sans être fondamentalement hostile à l'amendement du rapporteur, je pense que les malades atteints d'insuffisance rénale chronique posent des difficultés particulières qui mériteraient au moins de faire l'objet d'une étude plus approfondie. Sans parler des patients les plus lourdement atteints ou des malades les plus âgés qui sont dialysés et doivent continuer de l'être, la Cour des comptes nous rappelle tous les ans qu'il existe sans doute d'autres solutions moins coûteuses vers lesquelles on n'oriente pas nécessairement les patients. J'avais donc proposé à la Mission d'évaluation et de contrôle de la sécurité sociale (MECSS) de retenir ce sujet de rapport. L'idée n'a pas été entendue, mais j'espère que nous pourrons nous pencher sur la question d'ici la fin de la législature.