Monsieur le député, comme vous l'avez indiqué, une vingtaine de militants de Greenpeace se sont introduits ce matin dans le centre nucléaire de production d'électricité de Cruas-Meysse. Ils ont pénétré dans la zone d'accès contrôlé du côté de la station de pompage située au bord du Rhône. La gendarmerie a été alertée de leur intrusion à 6 h 34. Les gendarmes étaient sur place à 6 h 42.
Comme vous l'avez vous-même évoqué dans votre question, depuis un certain nombre d'années, des pelotons de gendarmerie ont été entraînés, suivis et formés par le GIGN – groupe d'intervention de la gendarmerie nationale – de manière à pouvoir assurer la sécurité des centrales nucléaires.
Cent trente gendarmes étaient présents sur le site, et les militants de Greenpeace ont été interpellés. Pourquoi cela a-t-il pris un peu de temps ? Parce que ces derniers s'étaient enchaînés. Il va de soi que, en cas d'attaque terroriste, les méthodes utilisées ne seraient pas exactement les mêmes. Donc, la sécurité est évidemment assurée.