Je regrette tout d'abord qu'une plus grande importance ne soit pas accordée aux actions des représentants des personnels dans les comités sociaux et économiques, même si beaucoup a déjà été fait en ce sens. Alors que les défis posés par les enjeux climatiques ne cessent de changer, la place des représentants des personnels est absolument essentielle comme courroie de transmission entre le CSE et les salariés de l'entreprise. Ces personnes sont très bien placées pour sensibiliser à ces enjeux climatiques et vaincre la résistance aux changements que nous devons prendre en compte.
Cet amendement vise à une meilleure prise en considération des conséquences du changement climatique sur l'emploi au sein des entreprises de plus de 300 salariés.
Selon l'Organisation internationale du travail (OIT), 2,2 % du total des heures travaillées dans le monde pourraient être perdues d'ici à 2030 en raison des températures élevées. Nous devons malheureusement nous attendre à des accidents et des empêchements climatiques toujours plus nombreux. L'amendement propose donc d'engager une négociation sur la gestion des emplois et des parcours professionnels et sur la mixité des métiers tous les deux ans – au lieu de trois ans – et de mentionner clairement que cette négociation doit analyser les conséquences potentielles du changement climatique sur l'emploi au sein de l'entreprise.