Mme Parisot a en effet remis en 2019 au Gouvernement un rapport très intéressant qui constitue un outil dans le cadre des actions de concertation et de programmation, menées notamment pour faire évoluer les formations, ce qui est nécessaire aujourd'hui – nous l'avons toujours dit – et qui le restera dans les prochaines années.
C'est d'ailleurs pour cette raison que nous avons souhaité, à l'article 17, renforcer les comités régionaux de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnelles (CREFOP) en y intégrant des acteurs de l'environnement, des personnes qualifiées, à même de défendre ces enjeux au plan régional, lequel nous semble représenter le bon échelon pour procéder au travail fin d'adaptation des formations professionnelles en fonction des bassins d'emploi et des besoins des territoires. De même, l'article 18, qui vise à renforcer le rôle des opérateurs de compétences dans l'accompagnement des salariés en matière d'adaptation à la transition écologique, me semble répondre à votre préoccupation.
Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de prévoir une feuille de route établie par l'État. Celle qui sera établie par les CREFOP sera bien plus intéressante. C'est pourquoi je donne un avis défavorable à votre amendement.