Il vise à remplacer l'expression « transition écologique » par celles de « bifurcation écologique » et de « planification écologique ». Nous avons déposé plusieurs fois cet amendement sur le texte, mais il prend ici une dimension particulière puisqu'il concerne les compétences des personnes qualifiées composant le CREFOP.
Vous le savez, la bifurcation écologique implique d'effectuer des changements majeurs pour atteindre, à tout le moins, les objectifs du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) ; et encore, j'ignore si cela est encore possible. Ces changements, nous devons de facto les organiser : la loi du marché – la main invisible – ne peut décider demain des actions que devront mener les travailleurs, en espérant qu'ils seront intéressés. Non, toutes les structures, notamment les CREFOP qui interviennent au plus près du terrain, dans une zone géographique circonscrite, doivent prendre ces questions à bras-le-corps et former des travailleurs pour construire les éoliennes, les hydroliennes et les panneaux solaires de demain, fabriquer les rails et les trains de bonne qualité, qui circulent rapidement et à l'heure, et réaliser la rénovation thermique des bâtiments. Tout cela s'organise et nous devons faire preuve d'ambition politique en nous engageant dans la bifurcation écologique et dans la planification.