Je vous rassurerai peut-être en rappelant que l'éducation nationale signe déjà des contrats avec les CREFOP et les régions afin d'adapter les formations aux besoins des territoires. À cet égard, il est important de travailler en lien avec les élus de terrain, qui ont entre leurs mains une partie de l'avenir économique de leur territoire et parce que la formation relève des compétences des régions. L'éducation nationale, les opérateurs de compétence et les CREFOP, dont c'est également le rôle, doivent anticiper ensemble les besoins locaux. Comme nous le faisait remarquer M. Bazin tout à l'heure, c'est déjà le cas dans le domaine de la transition écologique et énergétique.
Je rappellerai également que le FNE-formation – l'aide à la formation du fonds national de l'emploi – accompagne déjà les entreprises et les salariés actuellement en activité partielle pour préparer leur conversion à de nouveaux métiers. C'est le cas également des accords de transition collective qui ont déjà été signés dans plusieurs branches et qui permettent à des salariés de préparer leur avenir, en s'appuyant sur leurs compétences, mais aussi en envisageant les métiers de demain, par exemple liés à l'avion vert en ce qui concerne les travailleurs du secteur aéronautique. Enfin, le plan d'investissement dans les compétences, dans lequel nous avons déjà investi plusieurs milliards d'euros pour la formation professionnelle des salariés, accompagne aussi, évidemment, la transition écologique des entreprises.
Pour toutes ces raisons, je demande le retrait de ces trois amendements. À défaut, avis défavorable.