Comme je vous le disais, je prends au sérieux les deux articles de la Constitution que j'ai cités.
Au DNB, la possibilité est offerte aux élèves de troisième des sections bilingues français-langue régionale de composer en français ou en langue régionale lors de l'épreuve écrite, qui porte sur les programmes de français, d'histoire-géographie et d'enseignement moral et civique, pour les exercices ouvrant cette possibilité. C'est la possibilité également, dans le cadre de l'épreuve orale, de présenter un projet relatif aux langues et cultures régionales, que le candidat peut présenter en partie en langue régionale. Ensuite, la possibilité est offerte aux élèves ayant validé le niveau A2 du cadre européen commun de référence pour les langues de bénéficier de l'inscription d'une mention « langue régionale » suivie de la désignation de la langue concernée sur leur DNB.
Au baccalauréat général et technologique, si les évaluations communes d'histoire-géographie et d'enseignement scientifique peuvent être passées en langue régionale avec des sujets préparés à cet effet et versés à la banque nationale, les épreuves finales – soit 60 % de la note – sont passées exclusivement en français, à l'exception des élèves qui prennent l'enseignement de spécialité « langues, littératures et cultures étrangères et régionales », …