Mesdames et messieurs les députés, nous partageons tous l'ambition de proposer aux élèves intéressés un enseignement des langues régionales divers, continu et riche. Pour ce faire, je le réaffirme ici, nous devons construire au plus près des besoins constatés une offre dynamique et évolutive, qui exploite toutes les nouvelles possibilités offertes par les dynamiques de réseau et le numérique ; une offre qui respecte le cadre législatif et constitutionnel et qui s'attache à la continuité des parcours ; une offre qui se soucie des parcours ouverts aux élèves afin qu'ils puissent développer des apprentissages solides et approfondir leur découverte d'une langue et d'une culture riches ; une offre, enfin, qui s'inscrive dans ce que j'appellerais l'esprit français, celui d'un juste équilibre entre la langue des territoires et notre langue nationale.
C'est pourquoi les positions que je prendrai sur cette loi sont des positions d'encouragement des langues régionales dans la lignée de ce qui a déjà été accompli et des engagements tant législatifs qu'infralégislatifs que je peux prendre dans le respect des articles 2 et 75 de la Constitution.