Je crois qu'au-delà même des questions juridiques que cet article soulève, nous devons y être attentifs.
Ainsi, au cours des débats, nous aurons à coeur de rappeler à la fois notre profond attachement aux langues régionales et l'importance que revêt l'adoption de mesures applicables et respectueuses de notre Constitution.
Permettez-moi de finir par une courte initiation locale. Chez moi, en Mayenne, on « clave la porte » – c'est quand même plus court que de « fermer la porte à clef » ; on évite de « bavasser » pour ne rien dire ou de s'« éguerziller » en criant trop fort, comme le font parfois les députés ; et plutôt que de bricoler, on « bouine », en observant parfois le « temps qui s'abernaudit ».
Voyez qu'on aime partout les trésors aux richesses infinies des langues régionales, pourvu qu'ils nous mènent toujours à l'« harmonie » célébrée par Yves Duteil.