Le plurilinguisme est une richesse. La diversité des langues parlées et des cultures qu'elles appellent est une richesse. La protection de la diversité linguistique doit faire partie des politiques publiques et l'enseignement des langues dans l'enseignement public être développé. Il faut que les élèves de nos écoles puissent accéder à des enseignements linguistiques divers, qu'ils aient donc le choix.
Mais, de l'école primaire à l'université, la diversité linguistique est menacée par une politique du tout-anglais. Or il faut au contraire protéger la diversité de l'enseignement des langues. Une pluralité de langues vivantes doit être proposée aux élèves. De même, l'enseignement des langues anciennes, le latin et le grec ancien, devrait être encouragé au lieu d'être toujours plus réduit. Parmi ces langues proposées par l'enseignement public, les langues régionales de l'hexagone et d'outre-mer, oui, mais il en faut aussi bien d'autres. Pour cela, il faut ouvrir des places aux concours de la fonction publique pour l'enseignement des langues.
Or la présente proposition de loi, sous couvert de la nécessaire protection de la diversité linguistique, cherche en réalité à imposer l'apprentissage des langues régionales, au détriment des autres.