… devrait pouvoir la choisir comme option facultative sans qu'on lui impose une langue régionale à la place. La liberté est dans le plurilinguisme, pas dans l'imposition d'une langue spécifique, fût-elle régionale.
Le texte proposait également – la disposition a été supprimée en commission mais le rapporteur veut y revenir – , l'extension de la loi tendant à garantir la parité de financement entre les écoles élémentaires publiques et privées sous contrat d'association lorsqu'elles accueillent des élèves scolarisés hors de leur commune de résidence, dite loi Carle, ce qui reviendrait à imposer aux communes le financement d'écoles privées qui proposeraient un enseignement en langue régionale. À l'heure actuelle, il est possible mais dépend de la délibération de la commune. On voudrait donc le leur imposer. Je ne suis pas d'accord pour qu'on dépouille de leurs élèves les écoles publiques de nos villages ni pour qu'on force les communes à financer les écoles privées. L'argent public doit aller à l'école publique.
Enfin, la proposition de loi prévoit d'ouvrir la possibilité d'enseigner principalement en langue régionale dans des écoles publiques où l'enseignement en langue française serait dès lors minoritaire. Je ne suis pas d'accord.