Que voulez-vous, monsieur le ministre ? Je suis un député de la nation française mais je me sens breton, c'est comme ça : je suis né aux marches de Bretagne, à Fougères, et j'en suis très fier. Nous autres, les Bretons, nous sommes un peu comme les Corses : nous avons une forme de défiance à l'égard de Paris, à l'égard du pouvoir central, que nous appelons parfois le pouvoir jacobin. Cependant, en tant que députés de la nation, nous incarnons toujours cette volonté de l'unité républicaine et nous la respectons : c'est indispensable.
Je souhaite que nous rétablissions l'article 2 quinquies,