Il s'agit de substituer, dans l'intitulé du titre Ier, le mot « sauvegarde » au mot « protection ». Pourquoi ? Parce qu'une langue régionale menacée, c'est toute une culture mise en danger. Il faut donc non pas seulement protéger les langues régionales, mais aussi les sauvegarder. Ce terme polysémique me semble présenter l'avantage de concilier les notions de protection et de préservation, offrant ainsi une garantie qui engage la France tout entière. Il me paraît donc plus approprié.