J'insiste sur ce point car, vue de l'extérieur, une telle attitude pourrait donner l'impression que les langues régionales ne sont pas une question importante.
En outre, la proposition de Mme Ménard mérite d'être discutée, dans la mesure où, effectivement, sauvegarder, cela signifie sauver la vie. Nous sommes bien confrontés, actuellement, à une nécessité de sauvegarde plutôt que de protection : des pans entiers de nos traditions locales, notamment des langues régionales, sont en train de disparaître faute de locuteurs. Au-delà de l'argument de forme, il s'agit donc d'un problème de fond.
Nous pourrons effectivement faire un effort de rapidité dans la suite de la discussion, car je sais que certains attendent avec impatience le texte important qui doit être examiné ensuite, mais ne donnons pas le sentiment que nous sommes prêts à adopter un brouillon pour pouvoir faire plus rapidement un chef-d'oeuvre tout à l'heure.