… je veux que nous entendions aussi la voix des Picards, dont la langue est encore plus menacée dans son existence que le breton ou le corse.
Il est évident que, sur ces questions, des sensibilités différentes peuvent trouver à s'exprimer au sein des groupes politiques. Pour ma part, j'estime que, si de la même façon qu'on pouvait penser que le loup représentait une menace pour l'homme lorsqu'il proliférait dans les campagnes, la République pouvait se sentir menacée quand les langues et patois divers foisonnaient, l'enjeu, désormais, est plutôt de savoir comment maintenir une biodiversité linguistique en péril.