Le temps est venu, chers collègues, de dépasser les craintes. Plusieurs d'entre nous appellent de leurs voeux un vote conforme à celui du Sénat. Nous sommes, j'en suis convaincu, sur le point de prendre une décision qui pourrait se révéler historique, en inscrivant, dans le code de l'éducation, comme le Sénat nous y invite, l'immersion comme troisième méthode pédagogique.
Rappelons que l'enjeu est celui de la diversité culturelle : il s'agit bien de nous donner de nouveaux moyens d'assurer cette diversité, en reconnaissant l'immersion comme une méthode efficace et en la sortant du régime expérimental dont elle relève depuis des décennies. Nous devons aller de l'avant et affirmer qu'en aucun cas la maîtrise de la langue française ne sera mise à mal, bien au contraire.