Ne vous inquiétez pas, dans certains quartiers de Paris, vous trouverez beaucoup de gens d'accord avec vous ! Il s'agit de défendre l'avenir des enfants, non à court terme, car il ne se passera rien de grave dans les deux ou trois prochaines années – nous y veillerons – , mais à long terme. Quel équilibre scolaire instaurons-nous ? Ne nous divisons pas inutilement, défendons une loi de promotion des langues régionales. Je prends l'engagement d'y concourir, même si cela implique d'entendre des critiques comme celles qui me sont adressées, notamment à propos des options au lycée.
Néanmoins, derrière le choix de l'immersion se trouve une graine que je ne veux pas voir plantée. Voulons-nous que tous les enfants aillent à l'école et apprennent le français, dans un cadre général de respect des valeurs de la République ? Nous avons une responsabilité devant l'histoire. Nous pouvons promouvoir les langues régionales sans approuver l'immersion que l'article 2 ter tend à autoriser.