Ainsi, les retraités devront se serrer la ceinture au nom de l'amélioration du pouvoir d'achat des actifs. Ils ont pourtant travaillé toute leur vie, mais qu'importe : aujourd'hui, ils doivent payer. En réalité, ce qu'ils paient, c'est l'incompétence ou, plus grave, l'idéologie des gouvernements précédents, qui n'ont rien fait pour défendre notre modèle social.
Ce sont les classes moyennes et pauvres qui subiront de plein fouet l'augmentation du prix du tabac, sans parler des buralistes, en particulier ceux des zones frontalières. Avec la fin du bureau de tabac, c'est encore un peu de lien social qui s'en va.