Il se fonde sur l'article 58, relatif à la bonne tenue de nos débats. Avant la suspension de nos travaux, notre collègue Loïc Prud'homme, intervenant sur l'article 22, a utilisé le mot « psychopathe » pour qualifier Mme Margrethe Vestager, la commissaire européenne à la concurrence.
Nous pouvons désapprouver l'attitude ou les propos de Mme Vestager – cela m'arrive aussi – mais je ne crois pas que nous devons proférer des insultes ou des anathèmes pour exprimer nos convictions et débattre, surtout quand la personne mise en cause n'est pas là. Oui au débat, aux divergences et aux critiques. Non aux attaques ad hominem. Le mot « psychopathe » ne me semble pas compatible avec la tenue d'un débat serein.