Je me réjouis de cet amendement qui fixe un cadre permettant de lancer, le cas échéant, des appels d'offres. Toutefois, je voudrais appeler votre attention sur deux points de fragilité. Tout d'abord, il n'est pas fait mention des types de technologies qui seront autorisés pour le stockage. Il serait tout de même dommage qu'une énergie produite de façon décarbonée, issue par exemple de panneaux photovoltaïques ou de l'éolien, soit ensuite stockée en ayant recours à une technologie pouvant avoir des impacts négatifs sur l'environnement. Le décret qui détaillera la procédure devrait, au minimum, définir un cadre. J'imagine que c'est prévu, mais je tenais à le préciser dans nos débats.
Le second point de fragilité, c'est le facteur de déclenchement. Dans l'une des hypothèses, le bilan prévisionnel pluriannuel mettrait en évidence un besoin de développer le stockage. Or, à mon sens, ce n'est pas qu'un débat franco-français : nous sommes interconnectés avec nos voisins européens et les décisions qu'ils prendront auront des effets sur l'équilibre entre la production et la consommation au sein du réseau français. Il serait donc utile de prendre en compte cette dimension européenne puisque, de fait, nous y serons confrontés.