En matière d'énergie, le stockage est stratégique – et pas uniquement dans le cas de l'électricité. Il ne suffit pas d'en produire ; le stockage est un enjeu de souveraineté énergétique, et nous sommes nous aussi très vigilants sur le projet Hercule.
Prenons l'exemple du gaz : le modèle passé n'a pas assez valorisé les acteurs dont la mission était de le stocker. À l'heure de l'hydrogène, il nous faut en tirer des leçons et prendre en compte la dimension du stockage. L'énergie hydraulique – déjà mentionnée, à raison, par mes collègues Jean-Marie Sermier et Martial Saddier – permet le stockage quand il n'y a ni soleil ni vent, mais également lorsque les centrales nucléaires sont en maintenance. Un certain nombre d'exemples ont été mentionnés ; pour ne négliger aucun territoire, je me dois de citer les lacs de Pierre-Percée et de la Plaine, dans le massif des Vosges, qui sont bien connus de mes collègues de Meurthe-et-Moselle. Ils sont un bel exemple d'infrastrctures permettant le stockage, mais elles ne sont plus soutenues alors qu'elles devraient être rénovées et améliorées afin de pouvoir conjuguer sécurité des installations, plus grande efficacité énergétique et pérennité des stockages vitaux pour notre pays.