La loi d'orientation des mobilités de 2019 prévoit la fin de la vente des voitures particulières et des véhicules utilitaires légers neufs utilisant des énergies fossiles en 2040.
Le présent amendement vise à fixer un objectif à moyen terme, dans la trajectoire prévue de réduction des émissions de CO2, comme je l'avais déjà proposé en 2019. Il s'agirait d'interdire la vente de voitures particulières utilisant exclusivement des énergies fossiles – les véhicules « 100 % » essence ou diesel, pour parler simplement – d'ici à 2032, tout en laissant au consommateur la possibilité d'acheter des voitures particulières neuves hybrides, durant la phase transitoire entre 2032 et 2040.
L'objectif de ce jalon supplémentaire est triple : améliorer la lisibilité pour les constructeurs et les citoyens ; accélérer le calendrier et afficher une démarche volontariste vis-à-vis de l'Europe, alors que l'objectif européen de baisse des émissions de CO2 pour 2030 a été porté à 55 % ; contribuer à améliorer la qualité de l'air que nous respirons, en accélérant la diminution de l'utilisation des énergies fossiles dans les transports, qui sont à l'origine, entre autres, de deux tiers des émissions d'oxydes d'azote. Dans l'air des agglomérations, le vrai polluant ce ne sont pas les particules fines, ce sont les oxydes d'azote, dont les effets sur notre santé sont encore pires.