J'appuie les propos tenus par M. Barbier. Monsieur le rapporteur général, il faut être honnête jusqu'au bout : lorsque nous parlions d'un seuil à 1 200 euros, il s'agissait du revenu fiscal de référence, ce qui correspond à 1 400 euros nets de retraite. Là-dessus il n'y a pas de changement, c'est la même chose exprimée par rapport à une référence différente.
Je crois vraiment qu'une mesure juste serait de maintenir le taux à 6,6 % pour les retraites inférieures à 1 600 euros mensuels, et de n'appliquer l'augmentation de 1,7 point qu'à partir d'un revenu fiscal de référence supérieur à 1 600 euros. Derrière ces chiffres se trouvent des personnes âgées, souvent des veuves ou des veufs, qui ont à supporter seuls les charges d'une maison, le chauffage. C'est très lourd. Je soutiens donc l'amendement de M. Barbier.