Il vise à fixer un objectif de 100 000 véhicules rétrofités d'ici à 2030. Je suppose que beaucoup, ici, savent ce qu'est le rétrofitage : il s'agit simplement du remplacement d'un moteur thermique par un moteur électrique et une batterie. Nous devrions disposer dans les jours à venir d'un rapport de l'Agence de la transition écologique (ADEME) confirmant que c'est une solution écologique. Mais il s'agit également d'une solution sociale puisque son coût est inférieur à l'achat d'un véhicule électrique neuf.
Enfin, économiquement, la France peut devenir un leader européen de cette technologie puisque, grâce à la réglementation française qui est précurseur, nous avons énormément de start-up qui travaillent sur la question. Toutefois, à cause de la crise, celles-ci ont beaucoup de mal à lever des fonds, notamment pour payer l'homologation. Aussi faut-il leur envoyer un signal – objet de cet amendement. Il serait judicieux de les intégrer non seulement dans ce texte, mais aussi, au-delà de la prime à la conversion, dans le plan de relance.