Il y a deux ans, dans la LOM, nous avons prévu de mettre fin, d'ici à 2040, à la vente de voitures particulières et de véhicules utilitaires légers neufs utilisant des énergies fossiles. Par cet amendement, je propose d'étendre cet objectif à d'autres véhicules routiers neufs, à savoir les poids lourds, les autobus et les autocars.
Le secteur des poids lourds doit en effet entamer sa transition vers l'utilisation de véhicules plus propres. Cette transition a d'ailleurs déjà commencé, avec le biogaz et les biocarburants. Elle se poursuivra peut-être avec l'électrique et l'hydrogène – même s'il faut avoir l'objectivité de reconnaître que cette dernière technologie n'est pas encore mature.
Notons que l'échéance de 2040 correspond aux engagements pris par les entreprises du secteur routier, qui ont présenté en septembre dernier une feuille de route pour mettre fin à la motorisation à énergie fossile à cette date. En adoptant un tel objectif pour ce type de véhicules lourds – je ne doute pas que nos points de vue finiront par converger à ce sujet ce soir – , la France rejoindrait la dynamique européenne engagée dans d'autres pays, notamment l'Allemagne, le Danemark, la Suède ou la Norvège.