Il s'inscrit dans la droite ligne de celui que vient de défendre Jean-Luc Fugit et vise à inscrire dans la loi la fin, à l'horizon 2040, des ventes de véhicules lourds fonctionnant majoritairement à énergie fossile. Il s'agirait là d'un signal très important : si nous adoptons cet amendement et le sous-amendement proposé par Jean-Luc Fugit, nous ferons entrer la France, après la Norvège, dans une trajectoire ambitieuse de décarbonation du transport lourd, notamment de marchandises.
Au-delà de la seule interdiction, cette mesure permettra également aux constructeurs d'étoffer leur offre de véhicules propres. Les échanges avec les routiers montrent bien, en effet, qu'il leur est difficile de bénéficier d'une offre à la fois accessible et de qualité.