J'ai été interrogée sur la manière dont nous comptons aider la filière du transport routier à se transformer. D'abord, nous ne le ferons pas seuls : comme cela a été répété à plusieurs reprises, les professionnels eux-mêmes envisagent, dans leurs projections, d'atteindre ces objectifs en 2040. Quant à nous, nous avons, dans le cadre de la stratégie nationale bas-carbone, réalisé une simulation du parc de véhicules vers lequel nous devons tendre pour atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050 : le mix énergétique des ventes de poids lourds neufs devrait être composé, en 2040, à 19 % de véhicules électriques – y compris à hydrogène – , à 39 % de véhicules roulant au biodiesel, et à 42 % de véhicules fonctionnant au biogaz. Les projections existent donc déjà.
Pour encourager le verdissement de la flotte, nous soutenons les écosystèmes territoriaux dans le cadre du plan hydrogène, en y incluant la mobilité lourde par le biais des appels à projet de l'ADEME. Un suramortissement est par ailleurs prévu pour les camions, avec un bonus de 50 000 euros pour l'achat d'un véhicule électrique ou à hydrogène. Nous versons également des aides pour la recherche et le développement. Enfin, le rapport prévu à l'article 30 permettra de travailler de façon plus approfondie sur la transition de la filière poids lourds.
Voilà qui répond aux questions que vous vous posiez.