Tout d'abord, monsieur le rapporteur général, je rappelle qu'il y a deux amendements : l'amendement no 63 , que vous contestez sur la forme – pourquoi pas ? – , et l'amendement no 67 auquel vous n'opposez pas d'argument, pas plus que le Gouvernement. Vous ne répondez pas à ce que vient d'expliquer notre collègue Charles de Courson, à savoir qu'in fine, le retour à la disposition initiale que vous souhaitez aboutira à une augmentation de 170 millions d'euros des cotisations versées par la population la plus pauvre de notre pays. Vous l'avez compris : nous souhaitons, nous, limiter la casse, conséquence d'une mesure que nous ne contestons pas dans son principe, parce que, au-delà de l'effet macroéconomique, les compensations promises aux Français ne sont pas au rendez-vous. Ainsi, où sont les compensations des 170 millions d'euros pour les agriculteurs en question ? Alors que, sous l'ancienne majorité – et Dieu sait que nous l'avons contestée – ,…