Avec un déficit public constamment supérieur à 3 % du PIB depuis 2008, la France est désormais, avec l'Espagne – un pays pour lequel j'ai du respect –, l'un des deux pays de la zone euro soumis à une procédure de déficit public excessif. Apparemment, l'Espagne fera mieux que nous puisqu'elle sortira de cette procédure l'année prochaine.
Mes chers collègues, nous sommes dans une situation exceptionnelle et grave. À situation exceptionnelle, la réponse doit être exceptionnelle. Nous devons respecter nos engagements européens, retrouver notre crédibilité et quitter cette place inconfortable de cancre européen. Le Gouvernement doit prendre des mesures courageuses, quand bien même elles seraient impopulaires et douloureuses.
Le Gouvernement a envers nous, envers les Français et envers l'ensemble des parties prenantes un devoir de vérité et de sincérité sur la situation financière de notre pays. Il doit faire en sorte que toutes les réserves substantielles émises par la Cour des comptes soient enfin levées.
Il est inadmissible et tout simplement contraire à toutes les règles de bonne gestion financière de contracter de nouvelles dettes pour financer des dépenses de fonctionnement. La dette contractée aujourd'hui est un impôt que nous ferons supporter demain à nos enfants et nos petits-enfants.
Le 20/07/2017 à 14:19, Laïc1 a dit :
"La dette contractée aujourd'hui est un impôt que nous ferons supporter demain à nos enfants et nos petits-enfants."
Payons l'impôt maintenant et qu'on en finisse. Mais qui est-ce qui résiste le plus aux impôts, sinon les plus riches ? Qui entretient de ce fait la dette ? Et qui veut faire porter le chapeau de la dette aux dépenses publiques et aux fonctionnaires, les accusant de tous les maux et en disant qu'ils coûtent trop chers, alors que le vrai motif est de ne pas faire payer les plus riches et le CAC 40 ? Et qui se fait le complice des plus riches, sinon M. Macron ?
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