Monsieur le ministre délégué, ce n'est pas « disproportionné » dès lors que la santé publique est en jeu !
Monsieur le rapporteur, nous sommes élus du même département, de la même agglomération, de la même métropole. Vous connaissez la RD 6 – route départementale 6 : de Gardanne à Trets, la vitesse maximale est fixée à 110 kilomètres-heure. De deux choses l'une : soit les règles dont vous parlez ne sont pas respectées, soit les éléments que l'on vous a communiqués pour vous prononcer sur mon sous-amendement comportent une petite erreur.
Quoi qu'il en soit, il existe encore des portions de route de quelques kilomètres, en pleine agglomération, sur lesquelles on peut rouler trop vite. Nous devons réagir. J'ai maintes fois interpellé Mme la présidente de la métropole et du département, qui refuse obstinément de changer la limitation de vitesse malgré le volontarisme de l'État – je tiens à rappeler que le sous-préfet souhaite réduire la vitesse maximale à 90 kilomètres-heure. Un élu local peut donc, s'il le souhaite, maintenir une limitation de vitesse à 110 kilomètres-heure, sur 10 kilomètres, en plein milieu d'une agglomération – agglomération qui se trouve être la plus polluée de France. Ce n'est pas acceptable. Il nous appartient donc de fixer des limites. C'est le sens de mon sous-amendement.