La crise sanitaire a eu pour corollaire une amplification significative de la pratique du vélo : + 27 % en 2020. Un accompagnement spécifique a été mis en oeuvre par l'État : le coup de pouce vélo de 50 euros pour la réparation, qui a d'ores et déjà permis de financer plus d'un million de réparations ; la création de plus de 600 kilomètres de « coronapistes », comme on dit ; le plan de relance, qui mobilise sur les deux prochaines années 200 millions d'euros à l'usage des collectivités.
Cela a été dit, il faut aller plus loin. Cela passe notamment par apprendre aux enfants la maîtrise du vélo. Il nous a paru nécessaire de financer un programme d'appui et de formation aux éducateurs qui interviennent auprès des enfants, raison pour laquelle nous finançons le programme Génération vélo, doté de 21 millions d'euros et cofinancé par les certificats d'économie d'énergie (CEE), en vue de former 800 000 enfant du niveau élémentaire. Ce financement est mobilisé pour trois ans et assoit une volonté durable qui permettra aux collectivités d'avancer.
Je partage, monsieur Gouffier-Cha, votre ambition de regarder les enjeux de la filière. Elle commence à se constituer, par bouts. Il faudra avoir une vision un peu plus holiste des choses : je propose de regarder cela ensemble dans les mois à venir.
Le programme que nous proposons, Génération vélo, remplit l'objectif poursuivi par les amendements. C'est donc une demande de retrait ou, à défaut, un avis défavorable.