Je veux, pour aller dans le sens de notre collègue, rappeler le soutien plein et entier que nous apportons aux salariés de l'aéronautique, notamment à des initiatives comme « pour un Airbus du climat », lancée par des ingénieurs et d'autres professionnels du secteur qui ont conscience de la nécessité d'anticiper et de planifier la mise au service d'une véritable transition écologique de leur savoir-faire et de leurs compétences. C'est le sens que devrait prendre nos débats sur le secteur aérien : plutôt que de retarder sans cesse le moment de prendre les mesures nécessaires, il faut réorienter le secteur tout en préservant l'emploi parce que c'est un des enjeux d'une bifurcation écologique et solidaire que de non seulement maintenir mais développer l'emploi.
C'est la vision qui fait défaut à ce texte de loi et c'est pourtant ce qu'attendent les salariés qui ont conscience de la nécessité de s'engager dans cette transition, à la différence du Gouvernement actuel, qui n'apporte pas de réponses conséquentes en matière écologique et sociale. Voilà ce que nous contestons au travers de cet amendement.