. L'Afrique va subir de plein fouet les conséquences économiques de la pandémie. Cela a déjà commencé. Nous avons vu l'arrêt du tourisme dans un certain nombre de pays. La division par deux des cours du pétrole. Le tout étant de savoir comment on peut atténuer les répercussions de la crise sanitaire d'un point de vue économique. Un certain nombre de leviers existe. Par exemple, le report des échéances de la dette, le moratoire. La mobilisation des banques centrales pour fournir des devises mais aussi de la part des banques de développement. Dans votre projet de COM 2020-2022, votre agence veut intervenir dans l'ensemble des pays, vous l'avez dit, mais aura une attention particulière pour l'Afrique. C'est ce que vous appelez votre approche « tout Afrique » qui intègre les 19 pays prioritaires du CICID. Cela représenterait 50 % des contrats à signer dans les deux prochaines années. Vous avez dit qu'Expertise France jouait un rôle d'assemblier. Que vous manque-t-il dans votre boîte à outils pour que votre rôle soit optimisé ? Au-delà de la crise sanitaire et économique, nous savons que l'on va avoir à brève échéance une crise alimentaire, est-ce que vous l'avez anticipé ? Est-ce que cela fait partie de votre périmètre d'intervention ?