La crise sanitaire actuelle met en lumière la nécessité de structurer les filières d'enseignement supérieur et de recherche permettant à tout pays de se préparer à répondre aux défis communs de demain. Dans ce cadre, le service de coopération et d'action culturelle des ambassades de France assure la coordination de la recherche et la promotion des opérateurs français que sont l'Institut de recherche pour le développement (IRD), le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), le Centre national de recherche scientifique (CNRS) et l'Institut Pasteur, des entreprises, des fondations et des établissements d'enseignement supérieur français. Vous l'avez rappelé, les Instituts Pasteur en Afrique, dont certains sont centenaires, sont l'exemple d'une coopération réussie, même si aujourd'hui on emploie le terme de partenariat, car ils sont durables. Ils ont permis de faire émerger une élite scientifique locale, ce qui a permis de renforcer toutes sortes de compétences sur le continent et donc permettre de s'orienter vers la résilience. La stratégie de la France s'inscrit dans la double logique de renforcement des capacités des établissements africains et de rayonnement international des établissements français. Pouvez-vous nous dire comment cette stratégie se décline au Sénégal avec l'Institut Pasteur et le pôle universitaire international de Dakar ?