Intervention de Valérie Boyer

Réunion du mercredi 27 mai 2020 à 10h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Je voudrais vous préciser que je suis marseillaise, que j'ai été malade du covid-19 et que j'ai été soignée par le professeur Raoult. Tout à l'heure, vous nous avez donné une information très intéressante sur le protocole de Didier Raoult en disant qu'effectivement, à votre avis, ce protocole faisait en sorte que les hospitalisations soient réduites. Je rappelle que tel qu'il est pratiqué à Marseille, ce protocole consiste en un dépistage puis un examen cardiaque et divers examens, puis une administration à une phase précoce de chloroquine et d'azithromycine. Ce n'est donc pas la chloroquine toute seule dont on parle mais bien d'un traitement dans sa totalité opéré sur des malades qui ont subi tous ces examens et qui sont suivis par un établissement de santé. Peut-être le savez-vous, nous sommes en France en pleine polémique. Celle-ci a fait rage pendant le confinement et aujourd'hui au moment où on découvre tous les biais de l'étude du Lancet, notamment sur la façon dont les malades ont été sélectionnés et la manière dont les choses été rapportées en fonction des pays, etc., l'OMS a pourtant suivi l'étude publiée et interdit la chloroquine. Je voulais savoir ce que vous en pensiez. Attribuez-vous les résultats d'hospitalisations diminuées au suivi de ce protocole. Je suis désolée de ramener cette question aux débats qui font rage en France mais je pense que l'éclairage de l'Institut Pasteur est très important et déterminant. Je voulais aussi savoir si vous aviez des contacts dans d'autres pays qui suivent le même protocole.

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